Le modèle ci-dessous applique de nombreux principes et « outils » PNL afin d’aider à transformer le sentiment de perte et de deuil en reconnaissance et gratitude.
Il a été développé par Robert Dilts, suite à sa réflexion sur le processus qu’il vivait lui-même à l’époque où sa mère est décédée en décembre 1995.

Faire face à la séparation, la tristesse et le chagrin :
Création d’un nouveau mentor

1.Identifiez et associez-vous à une expérience de séparation, de tristesse ou de chagrin.

2. Sortez de cette expérience et passez dans un état ressource centré dans lequel vous êtes aligné et sage.

3. Choisissez deux mentors qui seront vos anges gardiens. Vous savez que ceux-ci feront toujours partie de vous-même.

4. Sculptez avec vos mains un hologramme de taille humaine de la personne qui vous manque. Créez la personne telle que vous voudriez qu’elle soit. S’il existe des souvenirs pénibles ou négatifs, placez les dans un ballon et laissez celui-ci s’envoler (Les images peuvent être à l’extérieur du ballon, les voix et les sons à l’intérieur).

5. Insufflez la vie dans l’hologramme et attribuez à votre nouveau mentor la voix que vous voudriez qu’il ou elle possède.

6. Demandez au nouveau mentor « Quel est le don que tu as voulu me donner durant tout ce temps ? ». Allez en 2ème position, entrant dans la peau de votre nouveau mentor, et répondez aux questions. Créez un symbole du don.

7. Retournez en 1ère position, vous associant à vous-même, et répondez à la question : « Quel est mon cadeau pour toi ? ». Créez un symbole de votre cadeau pour l’autre.

8. Echangez les cadeaux avec votre nouveau mentor et reliez vos coeurs par un fil d’argent éternel.

9. Célébrez le cadeau reçu en trouvant quelqu’un d’autre de votre vie pour le partager. Projetez-vous dans le futur et voyez comment vous allez partager ce don et le maintenir vivant. Utilisez votre nouveau mentor en tant que ressource pour vous aider à partager ce don.

10. Imaginez votre nouveau mentor bien accueilli par vos autres mentors.

11. Amenez votre cadeau, votre nouveau mentor et vos autres « anges gardiens » dans la situation où vous aviez éprouvé la séparation, la tristesse ou le chagrin, et notez en quoi l’expérience s’est transformée.

Elles semblent différentes pour chacun de nous, mais il y en a toujours cinq : 1.Déni, 2.Colère, 3.Négociation, 4.Dépression, 5.Acceptation

On entend par deuil la perte d’un être cher, d’un animal aimé, d’un objet ou d’une situation fortement investie, d’un état ou d’une idée auquel on est attaché. Le deuil représente aussi le cheminement que connaît la personne exposée à cette perte jusqu’à ce qu’elle réapprenne à vivre en l’absence de l’objet perdu. En soi, le deuil est un processus normal et universel auquel nous avons été, nous sommes ou serons tous un jour confrontés.

Le deuil comme la grossesse, n’est pas une maladie, mais peut le devenir. Il fait de nous des êtres fragilisés plus exposés au risque d’être malades voire de mourir. Ce risque est d’autant plus grand que notre société a de plus en plus de difficultés à accueillir les manifestations du deuil, notamment la tristesse qui en constitue la trame essentielle. Au plus vite, les personnes en deuil se voient enjointes à réintégrer la vie, au sens que nos contemporains lui donnent. La plupart déplore un manque de présence et d’attention et se sent rejetée.

Les entourer réduit ce risque. Il y a là l’opportunité d’une solidarité que chacun peut exercer. La résolution du deuil se fait par étapes successives qu’Elisabeth Kübler-Ross appréhende de la façon suivante :

  1. le déni
  2. la colère
  3. le marchandage
  4. la dépression
  5. l’acceptation

A son rythme, la personne endeuillée va traverser ces différentes étapes en s’appuyant, au fond d’elle sur des ressources insoupçonnées, transformant une absence extérieure vécue comme douloureuse en une présence intérieure chaleureuse.

Il n’y a pas de deuil que ne puisse un jour se faire
‎Elisabeth Kübler Ross

Le modèle de deuil en PNL cherche à passer de l’état de manque à celui de plénitude en utilisant les sous-modalités. Ce modèle a été créé par Steve et Connirae Andreas.

Protocole

1ère partie

1. Le sujet identifie l’une des expériences suivantes (Absence)

a) Une disparition réelle à propos de laquelle il a encore de la peine. (choisir une représentation positive de ce à quoi il attachait de l’importance : pas la personne disparue morte, mutilée ou à l’agonie).
b) Une disparition potentielle.

2. Le sujet identifie l’une des expériences suivantes (Présence).

a) Une disparition vécue comme une présence : d’une certaine manière, la personne disparue est encore avec le sujet.
b) Un proche ou un parent, vivant mais pas présent physiquement.

3. Cadre de contraste : Comparer les 2 expériences en termes de sous-modalités.

4. Essayer chacune des sous-modalités de l’expérience Présence dans l’expérience Absence et observer les modifications. Quelles est la (les) sous-modalités déterminantes ?

5. Vérification écologique : Est-ce que le sujet a des objections pour abandonner sa peine ? Est-ce que quelqu’un, parmi ses proches, aura des objections ?

6. Mettre les sous-modalités de l’expérience Présence dans l’expérience Absence.

7. Test : Est-ce que l’expérience Absence ressemble maintenant à une ressource au même titre que l’expérience Présence ?

2e partie

1. Le sujet accède à l’expérience perdue (celle qu’il vient de transformer).

2. Le sujet identifie les objectifs et les valeurs qui faisaient de cette expérience quelque chose de précieux.

3. Le sujet aidé par l’intervenant, trouve des équivalences concrètes à ces objectifs et valeurs. Le sujet laisse se former des représentations de comment il pourrait satisfaire ces valeurs et objectifs dans le futur. Ces représentations doivent être attractives, mais peu spécifiques.

4. Vérification écologique. Est-ce que le sujet a des objections pour faire de ces expériences une partie de son futur ? Est-ce que quelqu’un dans son entourage, a des objections ?

5. Installation dans le futur. Sur sa ligne du temps, le sujet place cette expérience de substitution à différents endroits du présent et du futur.

Ce processus peut être utilisé dans une expérience de perte ou de deuil suite à une mort physique ; certaines personnes l’ont également expérimenté efficacement avec différentes émotions négatives déclenchées par d’autres formes de pertes, comme un divorce ou une séparation géographique très longue.

Toutefois avant de vouloir « agir » avec les outils techniques de la PNL, assurez-vous de respecter le processus naturel de deuil et d’honorer son aspect initiatique. La confrontation à notre propre mortalité nous ramène parfois brutalement à reprendre contact avec l’essentiel dans nos vies. Ces techniques sont conçues pour aider ceux qui n’arrivent pas à terminer leur deuil normalement et qui restent bloqués indéfiniment dans le chagrin.